Après deux défaites de rang en Euroligue, Monaco réagit et punit le Bayern Munich

Dix-sept points d’avance gâchés contre le Fenerbahçe (86-92), déconvenue à Vitoria (73-85)… Après deux défaites qui faisaient mauvais genre en Euroligue et l’avaient vu glisser quelque peu au classement, Monaco a remis les pendules à l’heure. Et de quelle manière. La victime expiatoire a été le Bayern Munich (103-77), 18e de l’Euroligue, qui reste scotché en bas de classement, où il côtoie les deux autres pensionnaires de Betclic Élite, Paris, défait jeudi soir à Madrid (90-95) et l’Asvel, lanterne rouge en déplacement chez l’Olympiakos vendredi.
Au contraire, la Roca Team s’accroche au top 6 (6e à égalité avec le Real Madrid et le Zalgiris Kaunas, 10 victoires, 7 défaites), directement qualificatif pour les play-offs, à deux journées de la mi-saison. Il fallait bien ça pour le récent finaliste de l’Euroligue. Surtout après un début catastrophique face aux Allemands, qui enchaînent eux un huitième revers de rang. Ce sont pourtant bien les coéquipiers d’Andreas Obst (9 points) et de l’ancien NBAer Spencer Dinwiddie (10) qui avaient lancé les hostilités (11-2, 5e), laissant croire momentanément à un club de la Principauté toujours dans les cordes, avec un visage apathique dans les intentions défensives.
L’abattage de Mike James
Une gueulante de Vassilis Spanoulis, et ça repart. Le deuxième cinq a remis les Monégasques à l’endroit, à l’image d’un Matthew Strazel impactant dès son entrée (10 points 5 passes), tandis que Mike James prenait son temps, mais finissait par poser peu à peu sa main sur une rencontre où son abattage (14 points, 6 passes, 10 fautes provoquées) a montré la voie. L’ASM passait d’abord un 20 à 2 pour marquer son territoire, passant de 8-17, 8e à 28-19, 12e, quand Alpha Diallo, au four et au moulin (12 points, 7 rebonds, 7 passes), servait Nikola Mirotic (16 points, 6 rebonds) à 3 points dans le corner. Élie Okobo, meilleur marqueur de la rencontre, terminait quant à lui avec 18 points et 4 passes.
Parti au vestiaire avec un pécule de huit longueurs d’avance (47-39), Monaco est revenu aux affaires en mode rouleau-compresseur, et a plié le suspens en passant un 10-2 dont le Bayern ne s’est jamais remis. La troisième période a tourné à l’orgie offensive (35-16) et les hommes de Vassilis Spanoulis, qui ont renoué avec leur jeu collectif (24 passes), ont approché les 30 points d’écart (84-55, 31e). Ils ont dépassé les 100 points pour la cinquième fois de la saison. À l’évaluation, l’écart était abyssal (147 à 51).
Bon pour le moral et la confiance, alors que Monaco reste à domicile où il accueille, avec pour enjeu la première place de Betclic Elite, Nanterre à Gaston-Médecin dès dimanche en Championnat (12e journée).




