On n’avait pas beaucoup de moyens quand j’étais petit
Un spécial de Noël touchant en compagnie de Gildor Roy
C’est lors du spécial de Noël de Y’a du monde à messe que Christian Bégin recevait plusieurs invités de marque. Parmi eux se trouvait le très populaire Gildor Roy, que les Québécois ont le privilège de suivre et d’apprécier depuis de nombreuses années à travers une carrière riche et diversifiée.
Que ce soit en musique ou à la télévision, l’artiste a marqué l’imaginaire collectif, notamment grâce à son rôle marquant du commandant Chiasson dans la série District 31, qui lui a valu une immense popularité auprès du public.
Lors de ce spécial de Noël, plusieurs sujets ont été abordés, notamment les traditions du temps des Fêtes et la façon dont chacun des artistes vivait son propre Noël, autant aujourd’hui qu’à travers les souvenirs de leur enfance.
Dans cette optique de discussions à cœur ouvert, l’animateur de l’émission a voulu savoir d’où provenaient la tristesse et la mélancolie de Gildor à Noël.
«En dessous du sapin, là (…) C’est l’univers à l’infini. Tu sais, c’est un cône, là (…) Moi, ça me fait capoter. Puis, je pense à mon père, mon vieux père (…) À un moment donné, je me suis dit… peut-être parce qu’on n’avait pas beaucoup de moyens quand j’étais petit, mes parents valeureux, puis je n’ai rien à reprocher, mais… On avait beaucoup trop de temps pour penser, je pense. Pas beaucoup de jouets, donc on pensait plus, puis… Je ne sais pas… très tôt, j’ai commencé à être mélancolique. Mais à Noël, pas à l’année longue (…) Je ne sais pas, il y a quoi dans la musique de Noël ? La façon que c’est… Écouter les clochettes, c’est une chose, mais… Chestnuts roasting on an open fire (…)… I’ll be home for Christmas. Des chansons de soldats, ça me rend bien, bien triste», confiait le comédien avec vulnérabilité.
Capture Télé-Québec
Des Noëls toutefois festifs!
Mais rassurez-vous, les Noëls chez Gildor Roy demeurent tout de même très joyeux. Entouré de son amoureuse et de leurs enfants, il vit des Fêtes chaleureuses et festives, où la danse et la chanson occupent une place importante, comme il l’a lui-même mentionné.
«C’est en général des party latino. C’est ça qui gagne (…) C’est ça qui est le plus fun aussi (…) C’est 50 personnes avec de la bouffe pour 200 personnes. Pis c’est de la musique fort. Pis des fois, c’est des musiciens live. Pis c’est beaucoup de danse. Beaucoup, beaucoup de danse », ajoutait Gildor, dont la conjointe est d’origine latine.
Un moment touchant en compagnie de l’homme aux multiples talents!
Capture Télé-Québec
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