Lorsque François Lambert s’est présenté à la réception avant mon entrevue avec lui à LCN, le gardien de sécurité lui a demandé quel était le modèle du véhicule qu’il avait laissé dans le stationnement.
À la blague, j’ai dit au gardien: «C’est une Lamborghini». Mais ce n’était pas une blague. François Lambert circule bel et bien en Lamborghini en plein hiver… Mais le modèle Urus, un VUS.
Il est comme ça, François Lambert. Même très riche, il reste simple et abordable. Cet homme d’affaires qui est devenu multimillionnaire à 42 ans aurait pu avoir la grosse tête et flasher ses autos comme d’autres. Mais comme il me l’a dit en entrevue, il a la chance de ne pas être envieux et de ne pas se comparer aux autres, même pas à Luc Poirier.
Depuis sept ans, il est à la tête de FrançoisLambert.one, un site en ligne où il vend plus de 300 produits de sa ferme. Son popcorn à l’érable ou ses gaufres à la vanille boréale (mélilot) sont de gros vendeurs. François m’a d’ailleurs confié que depuis qu’il est très présent dans les médias sociaux avec ses vidéos générées par l’intelligence artificielle (Sora), ça a fait augmenter ses ventes de 18% par rapport à la même période l’année dernière. Quand je lui ai demandé: «Est-ce qu’il y a vraiment des gens qui vont acheter le popcorn à l’érable de François Lambert parce qu’ils t’ont vu dans une piscine de popcorn avec une fille qui fait des films pornos?», il a répondu oui sans hésiter.
Vous connaissez aussi François Lambert comme vedette de la télé et de la télé-réalité, Dans l’œil du dragon, Un souper presque parfait, Big Brother. C’est pourquoi j’ai été très surprise lorsqu’il m’a lancé qu’il ne comprenait pas à quoi tenait son succès médiatique. «Je ne comprends pas des fois l’engouement des gens pour moi. Moi, je suis un petit gars de campagne».
Mais je n’ai pas du tout été surprise qu’il me confie se faire parler tous les jours de sa fameuse déclaration sur la possibilité de faire son épicerie pour 75$ par semaine.
Vous voulez savoir ce qui a fait le plus plaisir à mon invité? C’est lorsque, à la fin de l’entrevue, je l’ai appelé François «gros bon sens» Lambert. Il ne ferme pas la porte à se présenter à la mairie de Montréal dans quatre ans pour faire un grand ménage dans la bureaucratie. Son slogan? «Congédions Montréal!» J’adore.
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