(Québec) À l’origine de la crise au Parti libéral du Québec (PLQ), Marwah Rizqy sort de son mutisme et écarte l’idée de briguer la succession de Pablo Rodriguez.
Publié à
15 h 00
Exclue du PLQ par Pablo Rodriguez, la députée indépendante a publié un message sur les réseaux sociaux 40 minutes après que le chef a annoncé sa démission aux députés lors d’une réunion virtuelle à 14 h. Elle ne parle pas de la décision du chef. Elle veut plutôt faire cesser les spéculations sur une candidature à la chefferie.
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« Bien que je sois toujours sous une poursuite bâillon d’un demi-million de dollars, je sors de ma réserve pour faire cette mise au point importante », écrit-elle, faisant référence au recours judiciaire déposé par Geneviève Hinse, la directrice de cabinet qu’elle avait congédiée au moment où elle était cheffe parlementaire du PLQ.
« J’ai eu l’occasion, dans les mois précédents, d’annoncer que je n’avais pas l’intention de me représenter à titre de députée, et ce, afin de pouvoir occuper le rôle que je souhaite pleinement occuper auprès de mes enfants qui sont encore en très bas âges, explique-t-elle. Aujourd’hui, certains médias évoquent mon nom en tant que candidate potentielle à la chefferie du Parti libéral du Québec. Je tiens à réaffirmer fermement que je n’avais pas cette intention, que je ne l’ai pas aujourd’hui et que je ne l’aurai pas non plus dans les prochaines semaines et/ou mois. Dans les circonstances, vous comprenez que je ne ferai pas d’autres commentaires. »
Une candidature de Mme Rizqy aurait été étonnante. Le ressentiment est grand envers elle au sein du caucus entre autres en raison de son refus de donner des explications sur le congédiement de Mme Hinse et sur le « fling-flang » qu’elle avait évoqué lors d’une rencontre avec M. Rodriguez il y a un mois. La situation est d’autant plus délicate que le conjoint de Mme Rizqy, Greg Kelley, est député.
