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Des changements à prévoir chez les Olympiques

Le directeur général Serge Beausoleil l’a lui-même admis que des changements s’imposeront. Présentement, il y a 26 joueurs au sein de sa formation, dont 16 attaquants. L’attaquant Peter Legostaev s’ajoutera officiellement à ce nombre au cours des prochains jours, lui qui évoluait sporadiquement avec l’équipe à titre de joueur affilié. Il a récolté sept points en huit rencontres.

«Nous envisageons toutes les options. Toutes les offres qui seront sérieuses pour quelqu’un qui nous fera avancer en tant qu’équipe seront écoutées avec grand intérêt», a-t-il lancé, mardi matin, devant les membres des médias.

Aucun joueur ne semble être sur la liste d’intouchables, ni même son capitaine Jan Golicic. Beausoleil n’a pas fermé la porte à transiger le défenseur slovène de 19 ans si le retour en vaut la chandelle. «Chaque chose a un prix, c’est bien évident.»

Quatre joueurs de 20 ans

Les Gatinois comptent actuellement quatre joueurs de 20 ans dans leur rang, soit Maxime Côté, Justin Boisselle, Jérémie Dumas-Larouche et Isaiah Parent. D’ici le 6 janvier à midi, l’heure limite pour effectuer des transactions, il ne devrait qu’en rester que trois au sein de la formation.

«Je souhaite que notre leadership soit plus affirmé. Ce sont d’excellents vétérans à avoir autour de l’équipe. J’aimerais évidemment qu’ils produisent plus, mais surtout qu’ils augmentent leur niveau de compétition.»

Peu importe les mouvements qu’il effectuera au cours de la période des Fêtes, l’objectif principal de Serge Beausoleil demeure le développement des nombreux jeunes joueurs de l’organisation en vue d’accueillir la Coupe Memorial en 2028, à Gatineau.

«Il faut continuer à faire grandir nos jeunes. Notre niveau de compétition doit être extrêmement élevé. Il faut que les joueurs jouent du hockey inspiré et qu’ils soient fiers de porter notre gilet noir. Il veut dire quelque chose ce chandail-là. Dans l’ensemble, je veux que les gars donnent tout sur la patinoire. […] Nous voulons des gars qui rivalisent et qui sont contents d’être ici. Nous voulons des gars qui jouent avec inspiration et détermination.»

Une première moitié de saison en deux temps

Les Olympiques en ont surpris plus d’un en début de campagne en enchaînant les victoires. Malgré une équipe très inexpérimentée remplie de joueurs âgés de 17 ans ou moins, ils ont remporté cinq de leurs huit premiers duels de la saison.

«Nous avons connu un très bon début de saison. Le mois d’octobre a été très performant, si bien que certains voyaient déjà Alexis Loiseau comme l’entraîneur-chef de l’année dans le circuit. Mais, dans le monde du hockey, il faut éviter de s’enflammer.»

L’un des grands acteurs de ses nombreuses victoires fut sans aucun doute Danai Shaiikov. Le gardien de but de 18 ans est fumant depuis le début de la campagne. Il trône parmi les meneurs du circuit pour la moyenne de buts alloués ainsi que le pourcentage d’arrêt.

«L’été dernier, j’ai regardé plus souvent des vidéos de Shaiikov que Netflix ou n’importe quelle plateforme. Je ne suis donc pas surpris par ses performances. Il a gagné partout où il est passé. […] C’est un individu hors norme. Il ne pense qu’à la victoire au-delà de toutes les statistiques. Nous sommes très choyés de l’avoir chez nous.»

Après cet excellent départ, les choses se sont gâchées depuis le début du mois de novembre pour les Olympiques. Ils ne revendiquent que quatre victoires et 10 revers depuis le 1er novembre.

«Nous trouvons des moyens de perdre et ça ne me plait pas du tout», a souligné très sérieusement Beausoleil.

«Ça prend un changement de cap. J’ai mis sur la glace une équipe jeune en perspective de 2027 et 2028. Malgré tout, je pense que nous ne sommes pas une équipe qui devrait jouer en bas de la barre des 500. Ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas acceptable non plus d’accepter la défaite, surtout pas avec un chandail noir sur le dos.»

Beausoleil a pris une partie du blâme pour les récents déboires. Une partie revient évidemment aux joueurs, mais également à l’entraîneur-chef Alexis Loiseau qui continue d’apprendre dans ce rôle qu’il occupe depuis maintenant une saison et demie.

«Ça a été difficile pour lui. Je l’ai laissé prendre ses décisions et faire ses marques. Il n’est pas dans une position facile, mais il travaille très fort. Les jeunes veulent avoir le plus de temps de glace possible, même lorsque nous leur accordons un repos pour leur bien. Parfois, ses décisions ne sont pas toujours les bonnes, mais le coaching est un art qui demande beaucoup de doigté. […] Lorsque tu n’as plus de solutions, tu ne devrais plus être derrière le banc. Nous sommes loin d’être rendus là avec Alexis», a conclu le DG.

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