News CA

Brigitte Bardot sera inhumée le 7 janvier à Saint-Tropez

(Saint-Tropez) Brigitte Bardot sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, où l’entourage de la vedette préparait lundi ses obsèques dans ce petit port méditerranéen qu’elle avait choisi pour mener une vie simple, loin des projecteurs et des controverses.


Publié à
9 h 34

Mis à jour à
12 h 02

Fanny CARRIER avec Jean-François GUYOT à Paris

Agence France-Presse

Les obsèques de Brigitte Bardot se dérouleront le mercredi 7 janvier à l’église Notre-Dame de l’Assomption de Saint-Tropez, dans le sud de la France, cérémonie qui sera suivie d’une « inhumation privée et confidentielle », a indiqué lundi à l’AFP la Fondation Brigitte Bardot.

Des voix s’élevaient pour demander à la présidence française un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday.

Encore faut-il qu’elle l’ait souhaité. Ce qui est certain, c’est qu’elle voulait reposer à La Madrague, la propriété qu’elle avait acquise à la fin des années 50, devenue aussi mythique que sa propriétaire.

C’est dans cette « maison de pêcheurs laissée dans son jus » selon sa propre description, qu’elle est décédée dimanche matin à 91 ans aux côtés de son mari Bernard d’Ormale.

« Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents », disait-elle au quotidien Le Monde en 2018.

PHOTO CHARLES PLATIAU, ARCHIVES REUTERS

Brigitte Bardot en 2004

Mais elle sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, selon la mairie, confirmant une information d’une source proche à l’AFP, à une date qui n’a pas encore été révélée.

Ce cimetière, en contrebas de la Citadelle, fait face à la Méditerranée. Elle y reposera aux côtés d’autres célébrités dont son premier mari, Roger Vadim, celui qui « a fait ce que je suis » disait-elle en la faisant notamment jouer dans Et Dieu… créa la femme en 1956, film qui propulsa l’actrice et le village de pêcheurs à la une des journaux.

Bouquets et peluches

L’équipe de la Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la protection des animaux, la grande cause de sa vie pour laquelle elle a quitté le cinéma juste avant ses 40 ans, est en route pour le Var où une réunion est prévue avec les autorités locales, selon cette source.

Une éventualité qui dérange certains habitants.

« Si elle est enterrée au cimetière, on va encore avoir des cars et des cars de touristes », tempête une Tropézienne qui ne souhaite pas donner son nom. « Quand on va au cimetière voir nos morts, on est dérangé par tous ceux qui cherchent [le producteur de musique et figure de la jet-set] Eddie Barclay et [le chanteur] Pierre Bachelet et se font des égoportraits n’importe comment… C’est un cimetière, pas une discothèque », ajoute cette femme venue promener ses petits chiens.

PHOTO MIGUEL MEDINA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Quelques bouquets et des peluches ont été déposés devant la résidence de Brigitte Bardot

Autour du port, drapé dans sa torpeur hivernale, le calme domine. Seuls quelques habitants, attablés aux cafés au soleil, se racontent discrètement des souvenirs avec l’actrice.

L’accès à La Madrague est toujours barré par les gendarmes et sur une simple barrière quelques bouquets ou peluches ont été déposés, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans les kiosques, le quotidien local Var-Matin titre « Et Dieu rappela la femme », référence au film tourné ici qui a propulsé Brigitte Bardot sous les projecteurs en 1956, Et Dieu… créa la femme. Au total, elle laisse derrière elle une cinquantaine de films.

Et son visage mutin en noir et blanc s’affiche sur les Unes du monde entier, la presse qualifiant tour à tour l’actrice et chanteuse de « diva rebelle », « pasionaria de la cause animale » ou « militante controversée ».

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button