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Ségolène Royal aurait aimé être «élue a posteriori» après la condamnation de Sarkozy

Dénonçant «une tricherie financière» lors de la campagne de 2007, qui l’opposait à Nicolas Sarkozy, l’ancienne finaliste socialiste Ségolène Royal suggère une «inversion des résultats».

Même après 17 années, il y a des défaites qui ne passent pas. Entre deux plateaux télé où elle assure la promotion de son dernier ouvrage, Mais qui va garder les enfants aux éditions Fayard, et laisse planer le doute sur ses ambitions futures, Ségolène Royal ne manque jamais une occasion de revenir sur cette victoire manquée de 2007. Interrogée ce lundi sur France 2 sur l’incarcération de Nicolas Sarkozy et sa possible remise en liberté (devenue officielle), la socialiste aurait aimé «l’inversion des résultats» après la condamnation de l’ex-chef d’État dans l’affaire des financements de campagne libyens. En clair, être élue présidente de la République, a posteriori, de façon symbolique. «Finalement la meilleure sanction, si ça avait été théoriquement possible, aurait été l’inversion des résultats», a-t-elle considéré.

Si l’ex-finaliste à la présidentielle – qui a remporté 46,9% des suffrages en 2007 contre 53% pour Nicolas Sarkozy – reconnaît toutefois que cette inversion «n’est matériellement pas possible», elle assure tout de même que «cela aurait été une meilleure sanction que la prison ».

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«Il y a eu tricherie financièrement pendant cette campagne présidentielle», martèle l’ancienne ministre. «Tout le monde a vu les inégalités de moyens déployés pendant cette campagne», assène-t-elle, avant d’ajouter que, selon elle, «le jugement a admis et a démontré» ces inégalités. «Je dis ça avec un certain recul et une certaine sagesse», ajoute-t-elle. Celle qui assure ne s’être «jamais réjouie de l’incarcération de Nicolas Sarkozy», aurait préféré «un combat à armes égales».

Sur X, l’ancienne responsable politique a reçu le soutien de l’ex-ministre de la Ville, Juliette Méadel. «La différence de moyens financiers a pesé grandement sur les résultats électoraux de la présidentielle en 2007. Ségolène Royal n’a pas tort…», a-t-elle écrit en republiant le passage de la socialiste sur France 2. Son post X intervient au moment où la cour d’appel de Paris décide que Nicolas Sarkozy est libéré et placé sous contrôle judiciaire. L’ex-chef d’État était incarcéré à la prison de la Santé depuis trois semaines, après sa condamnation à cinq ans de prison pour «association de malfaiteurs».

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