Québec solidaire (QS) annonce la tenue d’un caucus extraordinaire, prévu dimanche matin, afin de voter la suspension du député de Rosemont, Vincent Marissal.
La formation politique affirme, dans un communiqué samedi, avoir découvert que M. Marissal menait, depuis plusieurs semaines, des discussions avancées avec le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, dans l’objectif de quitter QS et de se présenter sous la bannière péquiste en 2026.
Selon les informations obtenues par le parti, ces négociations «étaient proches d’aboutir». Elles s’inscriraient dans une série d’hésitations entourant l’avenir politique du député au cours de la dernière année, alors qu’il aurait aussi exploré des pistes avec différents partis municipaux.
Québec solidaire précise avoir donné à Vincent Marissal «la possibilité de répondre» à ces révélations. Ce dernier aurait «reconnu les faits», selon le communiqué.
Pour les porte-paroles du parti, la situation constitue un sérieux bris de confiance, puisqu’un élu ne peut «planifier secrètement la suite de sa carrière politique tout en continuant de siéger» au sein du caucus.
Dans sa déclaration, QS présente ses excuses aux électeurs et électrices de Rosemont, qui ont confié à deux reprises un mandat à Vincent Marissal. Le parti dit regretter profondément ce dénouement.
Les porte-paroles ont également tenu à saluer le travail des militantes et militants de Rosemont, qui se sont mobilisés depuis des années pour faire élire un député solidaire dans la circonscription. «C’est grâce à elles et eux que Vincent Marissal a pu siéger à l’Assemblée nationale depuis 2018», souligne QS.
