Retraite Agirc-Arrco : il n’y aura pas de revalorisation des pensions au 1er janvier 2026, voici pourquoi

Au 1er janvier 2026, de nombreux retraités du secteur privé
feront face à une mauvaise surprise concernant les pensions
Agirc-Arrco qui ne seront pas
revalorisées. Cette décision, issue d’un désaccord des partenaires
sociaux, impacte directement le pouvoir d’achat
des retraités et modifie la gestion de leur budget
annuel. Entre hausse limitée du SMIC, nouvelles règles
pour le PER et mesures fiscales, plusieurs changements toucheront
les Français. Comprendre ces évolutions est essentiel pour
anticiper les dépenses et organiser ses finances. Voici tout ce
qu’il faut savoir pour préparer 2026.
Gel des pensions Agirc-Arrco et impacts sur le pouvoir
d’achat
Absence de revalorisation en 2026
Selon Mes Allocs.fr es pensions
Agirc-Arrco ne seront pas revalorisées au 1er janvier 2026. Ce gel
entraîne une baisse directe du pouvoir d’achat des
retraités du secteur privé, avec une perte moyenne estimée à 11
euros par mois pour une pension de 1 400 euros. Cette stagnation
contraste avec la légère hausse du régime général, mais reflète
l’impossibilité pour les partenaires sociaux de s’accorder sur le
montant de l’augmentation. Les retraités doivent donc anticiper
cette période et ajuster leurs dépenses pour maintenir leur
équilibre financier malgré le gel de leurs droits à la
retraite.
Maintien de l’abattement fiscal
Malgré le gel des pensions, l’abattement de 10 % sur les
retraites est maintenu. Cette mesure protège le pouvoir
d’achat des retraités et évite une hausse de l’impôt sur
le revenu pour de nombreux foyers modestes. Sans cette disposition,
certaines familles auraient basculé dans une tranche supérieure,
augmentant leur charge fiscale mensuelle. Le
maintien de l’abattement limite donc l’impact négatif du gel des
pensions et permet aux retraités de conserver une marge de manœuvre
financière, essentielle pour la gestion quotidienne de leurs
dépenses et leurs obligations courantes.
Conséquences sur la planification budgétaire
Le gel des pensions implique de réévaluer son budget pour
l’année 2026 quoique les 12 dates de versement soient
déjà connus. Les retraités doivent anticiper l’évolution de leurs
dépenses mensuelles, en particulier pour
l’alimentation, le logement et les soins. Cette situation met en
lumière l’importance d’une planification rigoureuse afin de
préserver le pouvoir d’achat malgré la stagnation
des revenus. Les outils de suivi budgétaire et la priorisation des
dépenses deviennent essentiels pour éviter un déséquilibre
financier et préparer les besoins imprévus qui peuvent survenir
tout au long de l’année.
Autres changements financiers et
sociaux en 2026
Revalorisation du SMIC
Au 1er janvier 2026, le SMIC sera revalorisé de 1,4 % pour tenir
compte de l’inflation et du gain de pouvoir d’achat. Le nouveau
montant horaire brut atteindra 12,056 euros, soit 1 827 euros par
mois. Cette augmentation influence non seulement les travailleurs,
mais également les retraités dont les revenus complémentaires
dépendent du SMIC. La revalorisation permet de
compenser en partie le gel des pensions et assure un maintien du
pouvoir d’achat des foyers les plus modestes,
notamment ceux percevant des revenus mixtes ou dépendant des minima
sociaux.
Changements pour le PER et les plafonds
Les plafonds liés aux versements volontaires sur un plan
d’épargne retraite évolueront en 2026 avec la hausse du plafond de
la Sécurité sociale à 48 060 euros. Les non-salariés pourront
déduire jusqu’à 88 911 euros, tandis que les salariés et
fonctionnaires bénéficieront d’un plafond de 37 680 euros. Ces
modifications permettent aux épargnants d’optimiser leurs
déductions fiscales et de renforcer leur retraite
complémentaire. Une bonne gestion de ces plafonds
contribue ainsi à protéger le pouvoir d’achat
futur, en maximisant les avantages fiscaux et la constitution d’un
capital retraite.
Nouveau congé de naissance et mesures sociales
Un nouveau congé de naissance sera mis en place en 2026, offrant
un ou deux mois supplémentaires aux parents après la naissance d’un
enfant, indemnisé par la Sécurité sociale à hauteur de 70 % puis 60
% du salaire. Cette mesure impacte le budget
familial et le bien-être des foyers, offrant un soutien
financier temporaire aux jeunes parents. Le congé de naissance
représente également une avancée sociale importante, permettant
d’équilibrer la vie professionnelle et personnelle et de sécuriser
le pouvoir d’achat en réduisant le stress lié à la
gestion des premiers mois de l’enfant.




