Soirée spéciale au Centre Bell : pour André Tourigny il aurait fallu jouer à Québec

André Tourigny est l’un des personnages les plus sympathiques de la LNH et il l’a encore une fois prouvé en point de presse samedi midi.
L’entraîneur-chef du Mammoth de l’Utah n’a rien perdu de sa bonhommie et il a toujours autant de plaisir à discuter et à s’amuser avec les journalistes quand son équipe est de passage à Montréal.
À un journaliste qui lui a demandé si c’était spécial pour lui d’affronter le Canadien au Centre Bell un samedi soir, il a répondu par une boutade.
«Vous me parlez de ça tous les ans, moi j’étais un Nordique, il faudrait jouer à Québec.»
Spécial
Il a ensuite retrouvé un peu de son sérieux pour confirmer que c’est effectivement spécial pour lui de se retrouver dans le plus grand aréna de la province qui lui a permis de se propulser vers les plus hautes sphères du hockey professionnel.
«Mon gars, ma fille et ma femme vont être ici. Mes chums de Rouyn sont descendus, c’est sûr que c’est spécial de jouer chez vous. On vient de jouer à Toronto et pour tous nos gars de Toronto, tu voyais que c’était quelque chose de spécial pour eux.»
C’est surtout parce que le Canadien est un des grands rassembleurs du peuple québécois que c’est important pour lui de savourer chaque passage au Centre Bell.
«On sait à quel point les Québécois sont passionnés. Que je sois en bateau, en bicycle ou à pieds l’été, le monde me parle du Canadien. Je le sais à quel point c’est important pour le monde d’ici.
«C’est la même chose pour moi, je suis un passionné de hockey. Avoir la chance de jouer un samedi soir au Centre Bell avec l’atmosphère, ça va être le fun.»
Confrontation régionale
La rencontre de samedi entre le Canadien et le Mammoth aura une saveur régionale pour André. Tourigny, qui est originaire de Nicolet.
Le gardien partant du Canadien, Samuel Montembeault, a grandi à Bécancour, à 20 minutes de Nicolet, et Zachary Bolduc vient de Trois-Rivières, tout juste de l’autre côté du fleuve.
«Je connais bien Richard Bolduc [père de Zachary], je suis pas mal sûr qu’il va y avoir une couple de chums de Nicolet qui vont être ici pour nous encourager un peu.»
On sent que même si André Tourigny vit à plus de 3700 kilomètres de Nicolet, son coin de pays n’est jamais bien loin.
«Je suis sorti du Québec, mais le Québec n’est pas sorti de moi. Je suis très fier d’être Canadien, je suis très fier d’être Québécois. Je suis fier de représenter Salt Lake City et l’Utah, mais je n’oublierai jamais d’où je viens.
«Il y a des gens qui partent pour longtemps et qui font leur vie ailleurs. Je ne juge pas, mais moi ma vie va être dans le bout de la rivière Nicolet c’est sûr.»
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