1934-2025 | Brigitte Bardot en cinq rôles

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Publié hier à
21 h 23
Et Dieu.. créa la femme (1956)
C’est l’histoire « d’une fille de son temps, qui s’est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société, et dont la sexualité est entièrement libre », selon le réalisateur Roger Vadim, alors marié avec l’actrice. Tourné à Saint-Tropez (Var), ce drame, interdit aux moins de 16 ans à sa sortie, est accueilli avec réserve par la critique française et une franche hostilité des milieux conservateurs. Triomphant aux États-Unis, il marque le début de la « Bardotmania » et va faire de la jeune femme (22 ans) un sex-symbol international. Durant le tournage, elle craque pour son partenaire, Jean-Louis Trintignant. En 1957, le couple Bardot-Vadim divorce.
La vérité (1960)
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Une jeune fille, volontiers provocante, est accusée du meurtre de son ancien amant. Au cours de son procès, l’histoire de sa relation avec la victime est reconstituée. B.B. développe dans ce drame une nouvelle facette de son jeu. Commence, pendant le tournage, une idylle avec l’acteur Sami Frey. Le tournage du film d’Henri-Georges Clouzot est pénible. Pour B.B., il « semblait que se déroulait son propre procès », comme si on jugeait sa « mauvaise réputation » et sa « légèreté ». Le film sera toutefois, selon elle, « le chef-d’œuvre de [sa] vie d’actrice ». Nommé aux Oscars 1961 à Hollywood, il attire 5 millions de spectateurs en France. L’actrice tente de se suicider peu après le tournage, comme son personnage le fait à la fin du film.
Le Mépris (1963)
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Un scénariste et sa jeune femme semblent former un couple uni, mais un incident apparemment anodin avec un producteur va la conduire à mépriser son mari. B.B. partage avec Michel Piccoli l’affiche de ce film culte de Jean-Luc Godard, tourné à Rome et à Capri, dans la fabuleuse villa de l’écrivain italien Curzio Malaparte. Les producteurs exigent, après avoir visionné un premier montage, de voir B.B. davantage déshabillée. Ce qui aboutira à la scène entrée dans la légende dans laquelle elle se dévoile dans le plus simple appareil, demandant à son partenaire : « Tu les trouves jolies, mes fesses ? » Sa prestation demeure une de ses compositions les plus célèbres. Le film, interdit aux moins de 18 ans à sa sortie, fut en matière de spectateurs (235 000 en 1963) un succès à l’échelle de Godard, mais un échec à celle de Bardot.
Viva Maria (1965)
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En Amérique centrale, deux chanteuses de music-hall s’éprennent du même homme, un révolutionnaire. Dans cette parodie de western à grand spectacle, Louis Malle dirige B.B. et Jeanne Moreau, qui se respectent mais restent professionnellement concurrentes. Si, au début du tournage, au Mexique, Jeanne Moreau tire la couverture en acceptant de poser pour les nombreux photographes présents et de parler aux journalistes, Brigitte Bardot, sous la pression de son agent, se rattrape ensuite en étant plus disponible envers la presse, jusqu’à remporter la bataille médiatique. L’accueil critique a été mitigé, mais le film a attiré en France près de 3,5 millions de spectateurs.
L’ours et la poupée (1970)
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Un violoncelliste myope et bougon rencontre Félicia, belle femme capricieuse et snob, quand la voiture du premier emboutit celle de la seconde. Félicia, interprétée par Brigitte Bardot, tente de séduire le musicien, lequel reste insensible à ses manœuvres. C’est Jean-Pierre Cassel qui joue le rôle de l’ours mal léché. Le réalisateur Michel Deville réussit une comédie charmante autour de deux êtres que tout sépare, aux accents résolument féministes. Bardot, qui souhaitait relancer sa carrière qui battait de l’aile, s’amuse à jouer les ravissantes idiotes avec une belle spontanéité. « L’ours et la poupée est un peu le Et Dieu créa la femme des années 1970. J’ai été recréée par Deville », dira-t-elle. Le film a fait 1,6 million d’entrées.
Des chansons mémorables
Outre ses rôles à l’écran, B.B. aura aussi marqué les esprits grâce à sa voix sulfureuse qui figure sur de nombreux tubes. Elle a chanté sur des airs composés par des géants de la musique française, comme Gilbert Bécaud et Serge Gainsbourg. C’est probablement sa collaboration avec ce dernier dont on se souviendra le plus, pensons à Bonnie and Clyde, Harley Davidson et Je t’aime moi non plus. Parmi ses autres titres marquants, mentionnons La Madrague et Sidonie.
Extrait de Bonnie and Clyde (avec Serge Gainsbourg)



