Un premier départ en carrière pour un demi défensif du Rouge et Or

Pour son retour au jeu après avoir raté deux parties, le demi défensif Billy Jonas Pernier n’aurait pas pu souhaiter un meilleur scénario pour ce duel au sommet entre le Rouge et Or de l’Université Laval et les Carabins de l’Université de Montréal qui sera disputé devant plus de 21 000 spectateurs.
Le vétéran du Rouge et Or obtiendra son premier départ en carrière comme demi défensif, dimanche au PEPS . «Je suis super excité d’obtenir mon premier départ, super réveillé et prêt pour le match, a souligné Pernier. À Laval, les places sont chèrement acquises et tu dois te battre à tous les jours.»
À sa 4e saison, le produit des Filons de Thetford Mines avait-il gardé espoir de percer l’alignement défensif? «J’ai toujours gardé confiance, a-t-il affirmé. J’ai joué demi défensif toute ma vie et c’est le moment de montrer mes capacités et de briller.»
Utilisé comme retourneur avant de se blesser à Concordia, Pernier ne sait pas s’il retrouvera son rôle de partant. «C’est Mathieu (Bertrand) qui va décider. Guillaume (Cauchon) est un excellent athlète et c’est lui qui va débuter, mais je pense voir de l’action.»
Pernier assure que son échappée lors du premier jeu du match à Montréal fait partie de l’histoire ancienne. «J’ai passé outre rapidement, a-t-il mentionné. Sur le premier jeu du match, ça devient compliqué si tu ne passes pas à autre chose. J’ai montré de la résilience en continuant de tout donner. Je n’étais pas nerveux sur le deuxième botté d’envoi.»
Un premier match contre Montréal
En uniforme pour le premier match de la saison, le receveur Félix Auger a été laissé de côté pour les cinq derniers, mais il sera de retour, dimanche. «Ça va être mon baptême contre Montréal et je suis bien content de vivre ça, a-t-il souligné. Quand tu joues un match, tu n’as pas envie d’être laissé de côté, mais ça m’a poussé à en donner plus, ne pas lâcher prise et à me prouver à chaque semaine.»
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
Auger estime qu’il a progressé depuis ce premier match. «Je suis plus confiant et je connais mieux mes jeux. À mon premier match, j’étais stressé et j’avais peur d’oublier un jeu. J’ai aussi amélioré le synchronisme avec le quart-arrière et les autres receveurs. Quand tu apprends 48 heures avant le match que tu es habillé, c’est plus difficile de s’endormir.»




