À 60 ans, ce fin connaisseur de l’appareil policier et du monde du renseignement est devenu un rouage essentiel de la sécurité en France. Dans la « lessiveuse » de Beauvau, son habileté va être mise à rude épreuve.
Son nom avait déjà circulé pour le très convoité fauteuil jadis occupé par Clemenceau. Pour la plus grande satisfaction des forces de l’ordre, où il est populaire et dont il est l’un des plus fins connaisseurs, Laurent Nuñez succède ce vendredi à Bruno Retailleau. En quittant son poste de préfet de police de Paris, l’une des plus belles fonctions de la République, ce « moine soldat » – qualificatif également prêté à Sébastien Lecornu – sait déjà qu’il est sur un siège éjectable en cas de censure mais il en a accepté l’augure, sans broncher.
Sa nomination comme « premier flic de France », avec le rang de ministre d’État, le seul du gouvernement Lecornu II, a été scellée en pleine crise politique et au moment où il fallait trouver en urgence un « technicien » pour stabiliser la machine. Après avoir passé en revue certains prétendants, le président de la République et le premier ministre renommé ont fait le choix de l’expertise technique et du savoir-faire au moment où des nuages…
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