«Je pense que c’est plus cool ici qu’à Paris»: conjoint d’Isabelle Boulay et ex-ministre de la Justice français, Éric Dupond-Moretti monte sur scène pour la première fois à Montréal

Star consacrée en Europe, Éric Dupond-Moretti s’apprête à monter sur scène à Montréal pour la toute première fois grâce à son spectacle J’ai dit oui. C’est l’occasion parfaite pour relater son impressionnant parcours, régler quelques comptes… et démontrer qu’il est bien plus que le simple conjoint de la chanteuse Isabelle Boulay.
Si Éric Dupond-Moretti n’est jamais monté sur les planches du Québec, il n’est pas moins familier avec le territoire.
Installé sur la terrasse d’un restaurant italien du quartier Griffintown, il vante les mérites de la Belle Province sans la moindre trace de flagornerie. Son amour pour le Québec – dont il a découvert le charme des différentes régions grâce à Isabelle Boulay – est aussi sincère qu’il est évident.
«J’étais venu une seule fois au Québec, en 2000, avant de rencontrer Isabelle. Mais je suis évidemment revenu très, très souvent dans les dernières années et, de façon générale, je pense que c’est plus cool ici qu’à Paris. Il y a une douceur de vivre qui est frappante», confie M. Dupond-Moretti.
L’anonymat que lui confère le territoire québécois est également un atout non négligeable. Car sa carrière médiatisée – d’abord à titre d’avocat pénaliste de renom, puis de ministre de la Justice – l’a gardé dans l’œil public depuis plus 35 ans de l’autre côté de l’Atlantique.
«C’est aussi vrai ici qu’en France»
Ce parcours, il le retracera sur scène tout au long de J’ai dit oui, un one-man-show d’abord présenté plus de 40 fois à guichets fermés au Théâtre Marigny de Paris. L’accent sera mis sur ses quatre années à la tête du ministère de la Justice, qu’il revisitera avec des pointes d’humour et une bonne dose d’autodérision. Il se veut d’ailleurs rassurant pour le public québécois; nul besoin d’être féru de politique française pour saisir toutes les références.
«Le travail d’un ministre et son explication, ça vaut à la fois en France et ailleurs. Pour le public, le gouvernement est responsable de tout; ce qui va bien, ce n’est jamais grâce à lui, mais ce qui va mal, c’est toujours à cause de lui. Cette détestation des gens à l’encontre des politiques, c’est aussi vrai ici qu’en France», plaide Éric Dupond-Moretti.
Son séjour dans la métropole sera bref avec une seule représentation de J’ai dit oui à l’horaire. Mais on sent un réel désir de planifier une autre venue qui lui permettrait de visiter les publics de Montréal, certes, mais également de différentes régions. Quand on lui pose la question directement, c’est en ne citant nul autre que Robert Charlebois qu’il répond.
«Je reviendrai à Montréal», promet-il.
- Le spectacle J’ai dit oui sera présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des arts le 14 octobre. Son livre Juré, craché sera quant à lui lancé le 20 octobre.




